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Première déception de la saison…

Par 9 octobre 2006Non classé

Chers lecteurs et amis de la gastronomie,

En ces temps plus que difficiles pour moi, j’ai tout de même trouvé le courage de vous écrire… Mais attention, ça va casser! Pour la 2ème soirée Afterping de la saison, ce fut plutot une Nuit (Saint Georges) cauchemardesque pour le Cellier des Ursulines…

Pourtant cette soirée avait si bien commencé par une large victoire contre Uffheim 13 matchs à 7. Moi même j’avais réussi à retrouver le sourire. Nous sommes donc arrivés vers minuit chez notre cuistot préféré, Thomas. Il décida de nous préparer des pâtes au basilic. Et moi de mon coté, j’ai fais l’erreur de ramener, ce que je pensais être une bonne bouteille, une Nuits Saint Georges 2001 du Cellier des Ursulines. Explications, au premier abord rien à dire, senteurs de griottes très prononcées (en fait je crois que ce vin méritait juste d’être senti). Je fus le premier à le goûter, ma réaction fut aussi rapide que surprenante aux oreilles de mes compères : « Quoi ! 19,90 EUR pour ça! Ca fait cher le vinaigre ». Mes amis pongistes, pensant que j’en faisais un peu trop (comme d’habitude…), goûtèrent à leur tour. En observant leurs grimaces sur leur visage, je me suis dis que je ne m’étais vraiment pas trompé. Mais à quoi pourrait on comparer ce vin, je ne sais pas vraiment. Même le vin de table de ma grand-mère racle moins la gorge ! Sans rire, à côté de ce vin, la laine de verre, c’est de la soie!

Vraiment je ne comprends pas comment un vin, pardon un vinaigre, aussi pauvre que celui là est l’appellation  » Nuits Saint Georges « , vraiment ça me dépasse ! Il ne mérite même pas d’avoir un bouchon en liège ! En tout cas c’est une belle arnaque, le vendeur a dû se faire une supère marge (au moins 1200%). Oui je suis énervé, et alors ! On a donc décidé remettre la bête sauvage dans son flacon, afin d’éviter l’empoisonnement. Une semaine après, j’appris que Thomas l’avait utilisé pour faisander une viande. Et le plus étonnant c’est qu’il n’a même pas été malade. Le seul point positif est que je n’oublierai jamais le prix et le goût unique de ce vin. La cerise sur le gâteau est qu’il me reste une bouteille de ce même vin. Thomas me conseilla de l’offrir à quelqu’un que je n’aime pas… Mais suis-je aussi cruel ? C’est ici que l’expression  » cadeau empoisonné  » prend tout son sens ! Voilà, quand je n’aime pas, je le fais savoir ! Mais ne vous inquiétez pas les amis, je me rattraperai lors de l’une de nos prochaines Afterpings.

Pour finir, une lueur d’espoir dans ma vie de désespoir, j’ai finalement réussi à trouver une bouteille de Calon Segur 2003 (merci Rino !), 97/100 RP, verdict dans une quinzaine d’années…

A bientôt pour de nouvelles aventures, pongistiques, gastronomiques et oenologiques.

Yannick, currently, almost six feets under…