Skip to main content

Un match remis mais une Afterping maintenue !

Par 10 novembre 2006Non classé

Un vin, deux accords : Cabardès, Château Saint Angel 2001, cuvée Mary


Que c’est frustrant ! Un vendredi sans match est une chose difficile pour tout pongiste accroc. Et bien c’est la même chose pour un Afterpongiste, car un vendredi sans Afterping, c’est une rencontre de moins et du plaisir en moins. C’est pourquoi, nous nous sommes rassemblés presque tous les mecs de l’équipe pour un entraînement intensif. C’était intense en effet, d’ailleurs notre Joker Michel nous a rejoint pour l’occasion. Et avant de nous abandonner pour la soirée After qui se profilait, il nous a promis une belle soirée pour bientôt… Nous vous tiendrons informés. Rendez-vous chez moi pour une After sans match. Au menu, deux « plats » préparés à l’arrache : oeufs au plat et bacon, chocolat noir aux éclats de framboise. Et en accompagnement de ces deux encas à priori très différents, le pari unique d’un seul vin : un Cabardès, Château Saint Angel 2001, cuvée Mary.

A travers le commentaire, vous verrez que le vin dévoile plusieurs côtés qui le rendent agréable avec ces deux plats, sucré et salé. Robe rouge foncé, reflets cuivrés, il paraît gras et épais. Au nez, le vin est expressif, charpenté, avec des notes marquées de caramel, de framboise, de groseille, de fruits rouges au kirsch. A l’aération, le chocolat apparaît et se mêle à des notes d’orange et de framboise (je ne ferais pas de pub pour Pim’s !!). Après quelques temps dans le verre, des arômes de pruneau, Seb parle aussi de moisi (?), mais il est vrai que le vin s’affadit… L’attaque est douce, mûre, avec un rappel des notes fruitées plus mûres (pruneau) et chocolatées. Le vin est velouté et sans lourdeur, grâce à une fine acidité qui rappelle des effluves de baies rouges acidulées. Moyennement corsé, sa finale n’en est pas moins ensoleillée, avec une pointe alcoolique. Toutefois, la fin de bouche a moins de matière, et est plus âpre, abrupte, et rappelle la rusticité de certains Bordeaux.

La finale de ce vin est son point faible, ainsi que sa volatilité (stress hydrique ?). Le reste est bien équilibré et convient bien au bacon d’une part, et aussi au chocolat à la framboise dans un deuxième temps. Ce qui montre que les vins rouges du Languedoc-Roussillon sont des bons amis de certains desserts, comme le Banyuls ou le Maury, leur maturité et leur côté solaire aidant.

Comme Yannick a introduit la semaine dernière un système de notation IVV, laissez-moi l’utiliser pour l’évaluation générale de ce vin : je dirais IVV : 82-84/100.

Merci au chef à Yannick de nous avoir fait découvrir ce vin. A la santé de Guewenheim qui va trinquer dans deux semaines (une semaine !)

In vino veritas
Thomas