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After-Ping Année 2008 – Episode 1

Par 26 janvier 2008Non classé

Ca y est c’est reparti pour un cycle d’After-Ping pour 2008. Après une courte victoire sur le fil de Kappelen sur TTCH Mulhouse 11-9, nous avons entamé l’année avec une assemblée inédite puisque mixte, paritaire et avec une nouvelle invitée… en la personne de ma frangine, Emmanuelle Rentz. Deux rouges au programme : Sancerre « La Jouline » 2003, Dominique Roger ; Bourgueil « La Petite Cave » 2003, Yannick Amirault.


Présence féminine oblige, nous avons commencé par un petit champagne pour apéro… qui pour Manue s’est prolongé pendant que nous passions au rouge.

Sancerre - La Jouline 2003 - Dominique Roger Donc pour commencer, le Sancerre « La Jouline » 2003 de chez Dominique Roger.
Un nez très prononcé qui me ferai penser à un vin qui apris beaucoup le soleil quelque part dans le sud de la vallée du Rhône… Il sent selon moi assez fort la moisissure, une odeur que j’ai appris à identifier avec ma boîte pédagogique « bacchanales » que Mimu m’a offerte il y a 2 ans. Puis à l’oxygénation il devient tout doucement un peu plus flatteur avec des notes de sucré-confit.
A la bouche il est tout aussi costaud ce Sancerre. Du corps et de la puissance, et une bonne longeur. C’est un vin de caractère, plutôt masculin. Mais malgré une note un peu « rugueuse » il dégage une impression de noblesse.

Arrive la 2e bouteille, qui selon Thomas va également être d’un très bon niveau. Il s’agit d’un Bourgueil « La Petite Cave » 2003 de Yannick Amirault.
Sacrée surprise au nez… il sent quelque chose de bizarre. Très fort pas flatteur du tout. Bon allez je balance : il y avait des relants genre « matière fécale ». Ouais comme dit ce n’est pas flatteur et vendeur du tout. Mais très intéressant !! Du coup le reste des odeurs passe un peu inaperçu puisqu’on se braque là-dessus. Il a par ailleurs quand même une belle force tant en couleur qu’au nez, et même de la consistance. Il laisse de belles trainées de glycérol sur les parois du verre (de jolis Riedel de chez Thomas bien sûr). En bouche, il est bien plus avenant que l’a priori qu’on pourrait en avoir après cette première approche. Il est très consistant, remplit la bouche, et laisse une impression d’élégance qui dure. Mais quoi qu’il en soir, il est loin de « La Petite Cave » 2003 dégustée l’an dernier (voir par ailleurs).

Puis 3-4 tournées de Jungle speed et il est presque 4h du matin… le temps de clore ce premier épisode par ailleurs riche en discussions, disons colorées…